Médaille commémorative de la Grande guerre 1914-1918

Date inconnue

La médaille commémorative de la guerre 1914-1918 fut souvent appelée « médaille des poilus », surnom donné aux combattants de la Grande Guerre.

C’est dans l’esprit de récompenser tous les participants au conflit que pendant la Première Guerre mondiale, plusieurs initiatives gouvernementales et parlementaires apparurent afin de créer « une marque tangible de participation à l’immense lutte », à côté « des décorations proprement dites, que tous les soldats n’ont pu acquérir ». Alexandre Millerand, ministre de la Guerre, déposa en ce sens un projet de loi dès septembre 1915. Mais il fallut attendre le projet de loi déposé le 11 juin 1919 par le gouvernement, adopté par la Chambre et le Sénat, pour que fut créée la Médaille Commémorative de 1914-1918 (loi du 23 juin 1920). Elle est accordée à tout militaire ou présent sous les drapeaux ou à bord des bâtiments entre le 2 août 1914 et 11 novembre 1918.

Médaille interalliée 1914-1918

Date inconnue

Cette médaille interalliée commémorative de la Première Guerre mondiale, dite « Médaille de la Victoire » a été créée par la loi du 20 juillet 1922.

Sont concernés par cette décoration tous les militaires ayant servi trois mois – consécutifs ou non – entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918 dans la zone des armées, les infirmières et infirmiers civils, les étrangers (civils ou militaires) ayant servi directement sous les ordres du commandement français, les maréchaux et généraux ayant eu un commandement pendant trois mois au moins, les prisonniers de guerre ainsi que les Alsaciens-Lorrains engagés volontaires qui ont appartenu pendant une durée quelconque à une unité combattante et à ceux qui peuvent justifier avoir déserté les rangs allemands. L’article 10 de la loi de 1920 précise que : Le droit de la médaille est également acquis aux militaires qui ont été tués à l’ennemi ou qui sont morts des suites de blessure de guerre (…) et à ceux qui sont morts de maladies ou blessures contractées en service.

1917 – 23 Octobre – blessé par éclat d’obus – rejoint les armées 15 Février 1918

26 ans
Blessé par éclat d’obus dans la fesse droite.

Le bataillon, jusqu’au 27 octobre, cantonne à Wylder, Roussbrugge, Pollinchove, Wœsten, Nordschoote, La Chaussée, Coulogne, ou tient le secteur de Mangelaere.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6344482h/texteBrut

1917 – 5 Février – Passé à l’artillerie speciale – WYLDER, nord

26 ans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Artillerie_spéciale

L’artillerie spéciale (en abrégé AS) est l’arme blindée de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale. Elle est l’ancêtre de l’actuelle arme blindée et cavalerie. Créée en 1916 à l’initiative de Jean Baptiste Eugène Estienne, le « père des chars », elle sera par la suite rebaptisée « artillerie d’assaut ».