1938 -17 août – Témoignage de satisfaction à l’ordre de la région- Officier instructeur

Extrait de l’Ordre général N°25 : « Officier instructeur dans les écoles de Perfectionnement a largement contribué par son zèle, sa compétence et par la qualité de son enseignement aux excellents résultats obtenus dans ces écoles pendant l’année d’instruction 1937-1938 »

1937 -Sans date – Témoignage de satisfaction – Officier instructeur

Extrait de l’Ordre général N°16 du général commandant la 11e région (Nantes): « Officier instructeur dans les écoles de Perfectionnement a largement contribué par son zèle, son dévouement et pour la qualité de son enseignement aux bons résultats obtenus dans ces écoles pendant l’année d’instruction 1936-1937 »

1932 – 24 Octobre au 9 Avril 1933 – Congé de fin de campagne

Rapatrié et débarqué à Oran, Algerie le 24/10/1932

Arrivé au corps le 25/10/1932 et affecté à la CP2 (?)

Part en congé de 30 jours à la Ferté Sous Jouarre le 26/10/1932

1932 – 1 Septembre – Ordre général n°47 du général commandant supérieur des troupes de l’Indochine

Ordre général n°47 du général commandant supérieur des troupes de l’Indochine : « Officier supérieur adjoint au chef de Corps dont le zèle ne s’est jamais ralenti pendant les 2 années de séjour au Tonkin. A Assuré ses délicates et absorbantes fonctions au moment de la création du 5e Etranger à 4 Bataillons, suivi plus tard de se réduction à 3 Bataillons réclamait une attention et un effort particulier de la part des services dissous et créés. Dans ces diverses circonstances le Chef de Bataillon Lévêque s’est constamment montré pour son chef un collaborateur précieux et actif très à la hauteur de son emploi qu’il a tenu avec une remarquable compétence »

1931 – 23 avril – Officier de la Légion d’Honneur

Décret du 23.4.1931 J.O du 24.4.1931

L’ordre national de la Légion d’honneur est l’institution française qui, sous l’égide du grand chancelier et du grand maître, est chargée de décerner la plus haute décoration honorifique française. Instituée le 19 mai 1802 par le Premier consul de la République, Napoléon Bonaparte, elle récompense depuis ses origines les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation.

1931 – 3 avril – le 5° Régiment cesse d’être ½ brigade et devient 5° Régiment Étranger (Adjoint au Chef des Corps).

Affecté à la CHR le 1.5.1931.

Dirigé sur Tang  (Manœuvres le 10.11.1931, rejoint Vietri le 21.11.1931.

Rapatrié par suite du 3eme Bataillon

1930 – 18 juin au 25 juillet : Passé au 1er Régiment Etranger d’Infanterie (Légion Etrangère)- En mer, vers Tonkin.

39 ans

1/2 Campagne

Débarqué à Haïphong le 25 Juillet 1930, affecté au 5° régiment Etranger « Service » C.H.R [MOU1] 

Le 5e régiment étranger d’infanterie, surnommé régiment du Tonkin, est un régiment de la Légion étrangère créé en 1930, sous la Troisième République, et dissous en 2000. Son histoire est marquée par la participation à la Seconde Guerre mondiale et aux conflits d’Indochine et d’Algérie.

Ldj (J.O du 25.3.1931.)

 [MOU1] Compagnie hors rang. Compagnie régimentaire qui regroupe le fonctionnement administratif, la logistique et le commandement du régiment.

Le canal de Suez était construit.
Protectorat français du Tonkin

Le Protectorat du Tonkin était un territoire placé sous protection de la France. Le traité de Hué, signé en 1884, établit au Tonkin – région correspondant au Nord de l’actuel Viêt Nam – une autorité politique distincte de celle exercée au protectorat d’Annam : le territoire vietnamien qui, après la conquête de la Cochinchine, demeurait sous l’autorité de la dynastie Nguyễn, est désormais divisé en deux. Officiellement toujours sous l’autorité monarchique de l’empereur d’Annam, le Tonkin est rapidement, dans les faits, géré comme une colonie, le résident-général disposant de tous les pouvoirs. En 1887, le Tonkin est, comme l’Annam et la Cochinchine, placé sous l’autorité du gouverneur général de l’Indochine française, qui siège à Hanoï. Le Tonkin était appelé en Vietnamien Bac Kỳ (« Pays du Nord »), ou Bac Bộ (« région du Nord »), le second terme étant préféré par les nationalistes. Sa population est estimée à 8 millions d’habitants en 1940.

1930 – 31 janvier – Rentré à la P.C. (Poste de Commandement)

En congé de fin de campagne entre 2 séjours de 190 jours à passer à Amiens le 6.2.1930.

Embarqué à Casablanca le 8.2.1930

1930 – 21 janvier – Cité à l’ordre du Corps d’Armée Ordre Général N°9

« Brillant officier qui commande avec une rare distinction depuis plus de 4 ans une compagnie de Légion montée dont il obtient un rendement en tous points remarquables, a donné toute la mesure de ses belles qualités militaires au cours des missions multiples qui lui ont été confiés. Placé le 12 octobre 1929 à la tête d’un détachement important lancé à la recherche d’un gros djioh dans la région Sud Est d’Erfoud (NDLR : Maroc)  , a rapidement repris les traces et a pu au prix d’un effort inouï reprendre contact avec l’ennemi après avoir couvert sur la Harmmada désertique plus de 100 kms en 30 heures, s’est immédiatement engagé et a sauvé ainsi d’une perte certaines les derniers défenseurs du détachement Fioret qui allaient succomber et les blessés qui ont pu être secourus » Croix de guerre des TOE avec étoile de vermeil

Contexte: La CMA du 1er REI peu connue est toujours au Sud-Oranais. En octobre 1929, surveillant les confins algéro-marocains, un détachement de la CMA est furieusement attaquée par des bandes de Berbères à Djihani, au sud de Meridja (sa garnison dans la région de Béchar). Sur les 80 légionnaires de la compagnie, 52 seront tués et 8 blessés.

Compagnies Montées de la Légion étrangère

Les compagnies montées sont les compagnies d’infanterie de la Légion étrangère montées à mulets. La première compagnie montée de Légion est créée au Sud-Oranais en Algérie en 1881. La rôle de ces unités d’élite est d’augmenter la mobilité de l’infanterie en territoire hostile en évitant la fatigue des hommes. Elles participeront avec succès aux opérations de la conquête du Sud-Oranais et de la pacification du Maroc. Partiellement motorisées dans les années 1930, la dernière de ces compagnies montées est dissoute au Maroc fin 1949.

Pourquoi des mulets et non des chevaux ou des chameaux ? Parce que le mulet se déplace à une allure proche de celle du pas de l’homme, soit à une vitesse moyenne comprise entre 5 et 6 km/h. Il est aussi trop fort pour transporter les bagages des deux hommes et bien adapté au « pays de la soif ». En plus, le mulet se nourrit de 3 kg d’orge par jour, contre les 5 kg nécessaires au cheval. Le chameau, lui aussi, est trop fort et bien adapté aux régions chaudes et de sable. Mais, en comparaison avec le mulet, il n’est pas utilisable dans les djebels ou dans les hautes montagnes.

La compagnie montée peut marcher habituellement 10-15 heures par jour et parcourir entre 40 et 50 km. Mais, en cas d’urgence, elle peut conserver une marche quotidienne de 70-80 km pendant plusieurs jours.

Collection familiale