Source « Mes Grandes vacances, Marguerite Lévêque » Au départ de Ravensbrück, convoie en camion vers Berlin jusqu’à la frontière Suisse puis en train, lac de constance, Genève, Annemasse, Lyon puis Paris (voir carte ci-dessous).
Les déportées furent ensuite dirigées vers le centre de traitement des déportées à l’hôtel Lutecia où elles recevèrent un ticket de métro et 10 francs.
Ravensbrück est une ancienne commune d’Allemagne située à 80 km au nord de Berlin, où le Troisième Reich établit de 1939 à 1945 un camp de concentration nazi spécialement réservé aux femmes, dans lequel vivent aussi des enfants. source
Lucette Billard, la plus jeune déportée autunoise, a témoigné du courage, de la fermeté, de la grandeur morale de Mme Lévêque. Quelques jours après la triste journée de l’assassinat du colonel, alors qu’elle était réunie dans la même cellule de la gestapo de Chalon-Sur-Saône, avec d’autres résistantes, avant d’être déportée vers Ravensbrück, Lucette Billard a vu comment Mme Lévêque, par sa force de caractère, soignait et remontait le moral de ses compagnes de souffrance, « une vrai mère pour les plus jeune ». Source : Le journal de Saône et Loire, 20 avril 2005
« Elle retrouva Suzanne Lanoiselée et la femme du Colonel Lévêque. Puis, ce fut l’embarquement dans le dernier convoi de déportés vers l’enfer concentrationnaire de Ravensbruck. » source : Le journal de Saône et Loire