1945 – 11 avril – 14 Avril 1945 Marguerite Lévêque – Rapatriement vers Paris depuis le camps de concentration de Ravensbrück, Allemagne

Source « Mes Grandes vacances, Marguerite Lévêque » Au départ de Ravensbrück, convoie en camion vers Berlin jusqu’à la frontière Suisse puis en train, lac de constance, Genève, Annemasse, Lyon puis Paris (voir carte ci-dessous).

Le général de Gaulle accueille des rescapées de Ravensbrück, avril 1945. © Mémorial de la Shoah /CDJC
Les premières femmes de Ravensbrück arrivent en gare de Lyon le 14 avril, accueillies par le général de Gaulle. Source

Les déportées furent ensuite dirigées vers le centre de traitement des déportées à l’hôtel Lutecia où elles recevèrent un ticket de métro et 10 francs.

1944 – 26 août – 11 Avril 1945 Marguerite Lévêque – Déportation au camps de concentration de Ravensbrück, Allemagne

Ravensbrück est une ancienne commune d’Allemagne située à 80 km au nord de Berlin, où le Troisième Reich établit de 1939 à 1945 un camp de concentration nazi spécialement réservé aux femmes, dans lequel vivent aussi des enfants. source

Source :archives-nationales.culture.gouv.fr/documents/10157/294803/Livret-Ravensbruck-web.pdf/

Lire « Camp nazi de Ravensbrück : Comment des femmes ordinaires sont devenues des tortionnaires SS« 

Marguerite fut sujet aux travaux forcés pour Siemens : Extrait de ses mémoires, archives familiales.

The Siemens subcamp (Siemenslager) was located on a
swampy rise above Lake Schwedt in the immediate vicinity of
the Ravensbrück women’s concentration camp and the Ravensbrück “production center” of the Siemens concern. On
December 3, 1944,
detainees of the so-called Siemens detail
were transferred to the Siemens subcamp. The history of the
Siemens detail is the history of the Siemens subcamp as well
as the Siemens & Halske (S&H) fi rm’s involvement with the
Ravensbrück women’s concentration camp.

https://muse.jhu.edu/pub/3/oa_monograph/chapter/3209422

Pour aller plus loin : Encyclopédie de la Shoah

Procès de Ravensbrück

Le procès de Ravensbrück à Hambourg est une série de sept procès (1947 – 1948) pour crimes de guerre contre les fonctionnaires du camp de concentration de Ravensbrück que les autorités britanniques ont tenus dans leur zone d’occupation à Hambourg en Allemagne, après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ces procès ont lieu devant un tribunal militaire : trois des cinq juges sont des officiers britanniques, assistés par un avocat. Parmi les accusés figurent des membres du personnel du camp de concentration, à tous les niveaux : des officiers SS, les médecins du camp, des gardes masculins et féminins (Aufseherinnen), et quelques ex-prisonniers fonctionnaires qui ont torturé ou maltraité d’autres détenus. Au total, 38 accusés sont jugés dans ces sept procès. 21 des accusés sont des femmes. Un total de dix-huit condamnations à mort sont prononcées.

1944 – 24 août – 26 août 1944 Marguerite Lévêque – Transport vers le camps de concentration de Ravensbrück, Allemagne

1944 – 22 juillet – 24 Août 1944 – Marguerite Lévêque – Arrestation par la gestapo et emprisonnement à la prison de Chalon sur Saône

Lucette Billard, la plus jeune déportée autunoise, a témoigné du courage, de la fermeté, de la grandeur morale de Mme Lévêque. Quelques jours après la triste journée de l’assassinat du colonel, alors qu’elle était réunie dans la même cellule de la gestapo de Chalon-Sur-Saône, avec d’autres résistantes, avant d’être déportée vers Ravensbrück, Lucette Billard a vu comment Mme Lévêque, par sa force de caractère, soignait et remontait le moral de ses compagnes de souffrance, « une vrai mère pour les plus jeune ». Source : Le journal de Saône et Loire, 20 avril 2005

« Elle retrouva Suzanne Lanoiselée et la femme du Colonel Lévêque. Puis, ce fut l’embarquement dans le dernier convoi de déportés vers l’enfer concentrationnaire de Ravensbruck. » source : Le journal de Saône et Loire

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